Plus de 150 ha de nouvelles prairies naturelles, qui ont été réalisées à la place des grandes cultures (terres assolées) par la méthode de l’enherbement direct (fleurs de foin), constituent une partie clé de l’infrastructure écologique du Réseau Paysage La Frontière.

Le suivi des orthoptères et la mante religieuse a été choisi comme bio-indicateur pour évaluer la richesse spécifique et la vitesse de colonisation de ces nouvelles surfaces.

Il a été démontré qu’il n’ait pas de corrélation entre le nombre d’années après la plantation des nouvelles prairies et le nombre d’espèces recensées par prairie.

Ceci indique une colonisation rapide des nouvelles surfaces et démontre l’importance des prairies anciennes comme réservoir pour la biodiversité dans les paysages agricoles. Les résultats de ces travaux ont été publiés dernièrement dans la littérature scientifique.

S. Breitenmoser, J.-Y. Humbert, S. Viollier, Alpine Entomology 2020, 4, 117–128 | DOI 10.3897/alpento.4.46308